Le mardi 29 août 2017
Épilogue
Ci-dessous, quelques impressions et
commentaires relatifs à notre expérience de croisière fluviale entre Bucarest
et Amsterdam.
Pour la première étape du voyage, de
Bucarest à Budapest, nous avons voyagé sur le Viking Aegir alors que pour la
seconde étape, de Budapest à Amsterdam, c’est le Viking Lif qui a assuré notre
transport et notre hébergement. Pendant 27 jours, du 30 juillet au 27 août 2017,
avec les prolongements de séjour, nous avons visité huit pays : la
Roumanie (4 jours), la Bulgarie (2 jours), la Croatie (1 jour), la Serbie (1
jour), la Hongrie (3 jours), l’Autriche (3 jours), l’Allemagne (8 jours) et les
Pays-Bas (5 jours). Le mot visiter étant un bien grand mot, l’itinéraire et le
temps limité nous ont permis d’avoir un bref aperçu de ces pays. Peut-être
qu’un jour nous y retournerons pour un séjour prolongé. Or, nous avons eu le
privilège de visiter 8 sites du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Sans doute comme tous les autres
croisiéristes, nous repartons avec les paroles de la balade annonçant les
excursions :
« Good morning,
good morning,
We danced the whole
night through,
Good morning, good
morning to you.
Good morning, good
morning,
It’s great to stay up
late,
Good morning, good
morning to you. »
Nous avons pu constater la décrépitude et le
manque d’entretien des infrastructures et des maisons dans les pays affectés
par le régime communiste.
Les cicatrices et blessures culturelles (par
exemple le jeune guide vs chauffeur de taxi âgé) sont clairement évidentes ainsi
que les disparités économiques des pays affectés par les guerres et les
dictatures sont plus que visibles.
Si on retourne dans le temps, on ne peut
blâmer les gens de l’époque de vouloir fuir des régimes politiques oppressants.
Pour ceux et celles qui râlent au sujet des immigrants, deux constats sont
évidents : nous sommes tous descendants de familles migrantes et plusieurs
personnes qui ont fui leur pays, l’ont fait avec les vêtements qu’ils avaient
sur le dos. On ne peut en vouloir à des personnes d’aspirer à une vie
meilleure, pour eux et pour celle de leurs enfants.
Les écluses que nous avons empruntées, de
Bucarest à Amsterdam, 70 au total, sont des merveilles de l’ingénierie humaine.
Celles nommées « Iron Gate », deux écluses successives (2 x 35
mètres) permettant aux bateaux de passer d’un niveau à un autre sur le Danube
sont spectaculaires.
Le but de la vie est de mourir avec des
souvenirs et non avec des rêves. De cette façon, il n’y pas de regrets.
Si les voyages forment la jeunesse, le fait
de voyager sa vie entière assure le voyageur de rester jeune.
Des deux endroits pour prendre les repas
sur le bateau, le restaurant Aquavit était notre préféré en raison de la
tranquillité et l’effet calmant des paysages qui défilaient. Même si l’autre
restaurant offrait un menu plus varié ce dernier étant plus bruyant.
L’utilisation des « Quiet Vox » a
permis d’écouter les commentaires en anglais sans être obligé d’être debout
près des guides régionaux pour entendre les explications. En 2017, la
connaissance de la langue anglaise est essentielle pour voyager à travers le
monde sinon les destinations de voyages sont extrêmement limitées.
Des 190 passagers, nous estimons qu’il y
avait 80% d’Américains, les autres étant de nationalité britannique,
australienne, néo-zélandaise et évidemment canadienne.
Tous les soirs, nous recevions un
exemplaire du « Viking Daily », un journal de quatre pages décrivant
les activités du lendemain.
Le succès du type de croisière offert par
Viking réside dans la variété des activités. Excursions incluses et
facultatives, conférences, réunion d’information, repas thématiques et trajets
fluviaux commentés contribuent à agrémenter le séjour des croisiéristes. Pour
coordonner l’ensemble des activités, les compétences d’un type de personne sont
primordiales. Nous avons eu le privilège de côtoyer Leonard Miron, le directeur
des activités. Cet organisateur hors pair est un érudit, un homme articulé, un
excellent communicateur, toujours jovial avec beaucoup d’entregent. De plus, il
est multilingue ce qui lui permet d’interagir avec les passagers d’origine
diverses mais aussi pour transiger avec les guides et les autorités des pays
visités. Il est un atout pour la compagnie Viking.
Nous avons remarqué qu’en raison des
situations difficiles vécues par les Européens, surtout pendant les années de
guerre et de dictatures, des commentaires subtiles ou « subliminaux »
étaient émis et il n’était pas difficile de faire des parallèles avec ce que
vivent nos voisins du sud. L’Histoire avec un grand H doit servir aux humains
pour éviter de répéter les mêmes erreurs et les conséquences malheureuses qui
s’ensuivent. Ici, nous faisons allusion aux génocides, aux chasses aux
sorcières, à la ségrégation, aux murs érigés et plus tard détruits, aux
dictateurs, à la liberté de presse…
Enfin, pour résumer notre séjour en Europe,
nous avons effectué un voyage merveilleux afin souligner le début de la
retraite à Suzanne. C’est une autre belle aventure en couple, nous conservons une
montagne de souvenirs et 965 photos.