samedi 11 mars 2017

Le vendredi 10 mars 2017




 

Départ vers 8h45 en direction de Tulle. Nous garons la voiture à 9h27 dans le stationnement payant de la cathédrale Notre-Dame (12e siècle). S’ensuit une visite de cette magnifique église qui est très bien entretenue. Suzanne est particulièrement heureuse de se retrouver à l’endroit présumé de l’origine de son ancêtre patriarcal, Marc Semeur dit Labonté. Tout juste à côté une petite boutique où elle se procure quelques cartes postales.

 

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La cathédrale Notre-Dame à Tulle.

 

Nous reprenons la voiture pour nous rendre à la Bibliothèque municipale située sur les hauteurs qui surplombent la vallée de la Corrèze. Là, nous rencontrons M. Alain Maury avec qui nous échangeons des courriels depuis l’automne dernier. Puisqu’il travaille, nous pourrons le revoir en fin de journée pour discuter plus longuement au sujet de l’origine de l’ancêtre à Suzanne. De l’autre côté du stationnement, les archives départementales de la Corrèze. Nous savons qu’il est inutile d’y faire des recherches puisqu’aucun détail précis tant qu’à la paroisse d’origine ou du lieu de naissance de Marc Semeur. Ce serait comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Malgré cela, nous faisons le tour du centre de documentation.

 

À midi, nous retournons près du centre-ville où nous garons la voiture là où c’est gratuit. Il y a une petite marche d’une dizaine de minutes pour arriver au restaurant L’Abbaye Café où nous prenons le dîner. Dans l’espoir de trouver des ouvrages qui traitent de l’histoire de Tulle et de la généalogie de ses habitants nous marchons deux kilomètres vers le sud-ouest en longeant l’avenue commerciale parallèle à la Corrèze pour arriver à la Librairie Trarieux qui est fermée jusqu’à 14h. De l’autre côté de la rue, le Café Le Tullois où nous faisons connaissance de M. Didier Deveix, propriétaire du commerce (?), un féru de l’histoire et de la généalogie. En conversant avec lui, nous apprenons des détails intéressants au sujet de la fonction de Tulle au temps de Marc Semeur. De plus, grâce à l’ordinateur du commerce, il accède à un site web qui suggère le lieu de résidence de Jeanne Labesse, mère de Marc Semeur. Bref, à la suite du passage à la librairie, nous retournons vers le centre-ville pour trouver et photographier l’édifice sis au 14, rue Sainte-Claire et l’église St-Jean qui s’avèrent être d’importance pour la recherche à Suzanne.

 


La Corrèze qui sépare le centre-ville de Tulle.

 


Le 14, rue Sainte-Claire à Tulle (en 2017).

 


Maisons à colombage rénovées (Tulle).

 

De retour à la cathédrale, nous pouvons visiter le cloître qui lui est adjacent. Vers 15h, nous retournons sur la terrasse de L’Abbaye Café pour une consommation. Le destin est parfois surprenant. À l’intérieur, trois amis d’un certain âge prennent le café et curieusement, l’un d’eux ressemble étrangement au grand-père paternel de Suzanne. C’est à s’y méprendre. Il ne faut pas rater l’occasion et Suzanne ose s’avancer pour lui demander une photo. Monsieur Pierrot Béchand, âgé 86 ans, se prête volontiers à l’exercice. Plus tard, nous nous demandons si ce monsieur aurait des ancêtres communs avec Suzanne puisque la ressemblance faciale ainsi que sa physionomie est frappante. Il y a des traits de famille qui réapparaissent de génération en génération.

 


Une vue du cloître de l’abbaye à Tulle.

 


Un gentil monsieur qui ressemble étrangement au grand-père à Suzanne.

 

De retour à la bibliothèque municipale à 16h, nous suivons M. Maury jusqu’à son domicile, situé à six kilomètres de là, où nous pouvons entamer une longue conversation au sujet de l’origine de Marc Semeur. Il habite dans la maison ancestrale construite vers 1632, maison qui est restée dans la famille depuis tout ce temps! Monsieur Maury, âgé d’une cinquantaine d’années, est passionné de l’histoire et de la généalogie depuis l’âge de onze ans. C’est un grand plaisir de l’écouter parler et de noter ses dires et ses conseils. Quelle sagesse!

 

À 17h30, nous devons malheureusement le quitter car nous voulons nous rendre à la vieille ville médiévale de Saint-Robert avant le coucher du soleil. Perchée sur un promontoire à 345 mètres d’altitude, la cité millénaire s’organise autour de son église romane fortifiée, du XIIe siècle. Le Christ-en-croix date du 12e siècle. Par le passé, cet endroit a été reconnu comme étant un des plus beaux villages de France.

 


Église romane fortifiée de Saint-Robert.

 


Le coucher de soleil vu du belvédère de l’église Saint-Robert.

 

De retour vers Brive-la-Gaillarde nous nous arrêtons pour le repas du soir au Restaurant Crescendo et nous regagnons la chambre vers 20h. Aujourd’hui, 171 km en voiture, 13 400 pas (9,65 km). Une journée comme nous les aimons, remplie de souvenirs. Demain, direction de Rocamadour et Toulouse.

 

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