Départ vers 8h45 en direction de Tulle.
Nous garons la voiture à 9h27 dans le stationnement payant de la cathédrale
Notre-Dame (12e siècle). S’ensuit une visite de cette magnifique église
qui est très bien entretenue. Suzanne est particulièrement heureuse de se
retrouver à l’endroit présumé de l’origine de son ancêtre patriarcal, Marc
Semeur dit Labonté. Tout juste à côté une petite boutique où elle se procure
quelques cartes postales.
La
cathédrale Notre-Dame à Tulle.
Nous reprenons la voiture pour nous rendre
à la Bibliothèque municipale située sur les hauteurs qui surplombent la vallée
de la Corrèze. Là, nous rencontrons M. Alain Maury avec qui nous échangeons des
courriels depuis l’automne dernier. Puisqu’il travaille, nous pourrons le
revoir en fin de journée pour discuter plus longuement au sujet de l’origine de
l’ancêtre à Suzanne. De l’autre côté du stationnement, les archives
départementales de la Corrèze. Nous savons qu’il est inutile d’y faire des
recherches puisqu’aucun détail précis tant qu’à la paroisse d’origine ou du
lieu de naissance de Marc Semeur. Ce serait comme chercher une aiguille dans
une botte de foin. Malgré cela, nous faisons le tour du centre de
documentation.
À midi, nous retournons près du
centre-ville où nous garons la voiture là où c’est gratuit. Il y a une petite
marche d’une dizaine de minutes pour arriver au restaurant L’Abbaye Café où
nous prenons le dîner. Dans l’espoir de trouver des ouvrages qui traitent de
l’histoire de Tulle et de la généalogie de ses habitants nous marchons deux
kilomètres vers le sud-ouest en longeant l’avenue commerciale parallèle à la
Corrèze pour arriver à la Librairie Trarieux qui est fermée jusqu’à 14h. De
l’autre côté de la rue, le Café Le Tullois où nous faisons connaissance de M. Didier
Deveix, propriétaire du commerce (?), un féru de l’histoire et de la
généalogie. En conversant avec lui, nous apprenons des détails intéressants au
sujet de la fonction de Tulle au temps de Marc Semeur. De plus, grâce à
l’ordinateur du commerce, il accède à un site web qui suggère le lieu de
résidence de Jeanne Labesse, mère de Marc Semeur. Bref, à la suite du passage à
la librairie, nous retournons vers le centre-ville pour trouver et photographier
l’édifice sis au 14, rue Sainte-Claire et l’église St-Jean qui s’avèrent être
d’importance pour la recherche à Suzanne.
La
Corrèze qui sépare le centre-ville de Tulle.
Le
14, rue Sainte-Claire à Tulle (en 2017).
Maisons
à colombage rénovées (Tulle).
De retour à la cathédrale, nous pouvons
visiter le cloître qui lui est adjacent. Vers 15h, nous retournons sur la
terrasse de L’Abbaye Café pour une consommation. Le destin est parfois
surprenant. À l’intérieur, trois amis d’un certain âge prennent le café et
curieusement, l’un d’eux ressemble étrangement au grand-père paternel de
Suzanne. C’est à s’y méprendre. Il ne faut pas rater l’occasion et Suzanne ose
s’avancer pour lui demander une photo. Monsieur Pierrot Béchand, âgé 86 ans, se
prête volontiers à l’exercice. Plus tard, nous nous demandons si ce monsieur
aurait des ancêtres communs avec Suzanne puisque la ressemblance faciale ainsi
que sa physionomie est frappante. Il y a des traits de famille qui
réapparaissent de génération en génération.
Une
vue du cloître de l’abbaye à Tulle.
Un
gentil monsieur qui ressemble étrangement au grand-père à Suzanne.
De retour à la bibliothèque municipale à
16h, nous suivons M. Maury jusqu’à son domicile, situé à six kilomètres de là,
où nous pouvons entamer une longue conversation au sujet de l’origine de Marc
Semeur. Il habite dans la maison ancestrale construite vers 1632, maison qui
est restée dans la famille depuis tout ce temps! Monsieur Maury, âgé d’une
cinquantaine d’années, est passionné de l’histoire et de la généalogie depuis
l’âge de onze ans. C’est un grand plaisir de l’écouter parler et de noter ses
dires et ses conseils. Quelle sagesse!
À 17h30, nous devons malheureusement le
quitter car nous voulons nous rendre à la vieille ville médiévale de Saint-Robert
avant le coucher du soleil. Perchée
sur un promontoire à 345 mètres d’altitude, la cité millénaire s’organise
autour de son église romane fortifiée, du XIIe siècle.
Le Christ-en-croix date du 12e siècle. Par le passé, cet endroit a
été reconnu comme étant un des plus beaux villages de France.
Église
romane fortifiée de Saint-Robert.
Le
coucher de soleil vu du belvédère de l’église Saint-Robert.
De retour vers Brive-la-Gaillarde nous nous
arrêtons pour le repas du soir au Restaurant Crescendo et nous regagnons la
chambre vers 20h. Aujourd’hui, 171 km en voiture, 13 400 pas (9,65 km).
Une journée comme nous les aimons, remplie de souvenirs. Demain, direction de
Rocamadour et Toulouse.
I am wondering if you ever found out any details about Marc Semeur???
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