Mardi le 22 août 2017

Le mardi 22 août 2017

Cologne, Allemagne

Nous quittons le bateau à 9h30 pour aller à la rencontre du guide Detlev Linde sur le parvis de la cathédrale de Cologne. Il nous renseigne sur l’histoire de la cathédrale avant de nous laisser du temps pour visiter l’intérieur. Construite entre 1248 et 1880, elle a été bombardée lors de la Seconde Guerre mondiale.

Là aussi, tout comme à Regensburg, nous pouvons observer des « tripping stones », des plaques en laiton qui servent aujourd’hui à identifier des maisons jadis occupées par les familles juives qui furent transportées aux camps de concentration pour y mourir. On nous explique que les juifs étaient persécutés en raison de leur éducation et puisqu’ils savaient lire et écrire, ils étaient donc plus fortunés.

Nous entendons une expression savoureuse pour qualifier la bière… « Liquid bread ».

Plus loin, à la fontaine Heinzelmännken, le guide explique la légende des lutins qui nettoyaient la ville durant la nuit. À quelques coins de rues de là, la tour de l’hôtel de ville, le Rathaus.

À quelques endroits, des vestiges de l’époque romaine furent conservés et mis en évidence. Ici, il est question du système d’égout, d’anciennes portes, des pans de murs, le pavé d’une romaine et d’autres éléments conservés dans un musée situé aux abords de la cathédrale.

L’excursion terminée, nous retournons au bateau pour le dîner.

Dans le milieu de l’après-midi, nous retournons à la cathédrale pour une seconde excursion intitulée « Top of Cologne ». C’est une visite des entrailles de la cathédrale de type gothique, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Daniella guide le groupe de 17 personnes pour cette visite de deux heures. Elle reprend brièvement l’histoire de la cathédrale et son bombardement. Pour accéder aux entrailles de la cathédrale, nous empruntons l’ascenseur des travailleurs qui sont à restaurer la structure interne et externe de l’édifice. Sept millions d’euros par année sont dépensés pour la restauration. À 20 mètres d’altitude, nous nous faufilons entre les échafaudages sur des sentiers étroits pour passer sous les contreforts et les arcs-boutants à l’extérieur de l’église.

La cathédrale est munie de 144 gargouilles qui servent à l’écoulement de la pluie. Certaines sont contemporaines du 20^e siècle et ils reflètent des scènes cocasses.

Plus loin, nous empruntons un interminable escalier étroit en tire-bouchon dans la tour-clocher du nord-est. Cent quarante-quatre marches plus tard, une grande salle où on entrepose des matériaux ainsi que d’anciens ornements en pierre et en bois. Un corridor nous mène à l’intérieur de l’église dans la tribune où nous avons une belle vue du narthex vers la nef et le chœur, les vitraux et l’orgue.

Quelques mètres plus loin, nous entrons dans une salle qui en fait est le grenier de la cathédrale ou son entre toit. Nous sommes debout au-dessus des clés voutes du plafond de la cathédrale. C’est un véritable chantier de construction… un énorme atelier où on retrouve des matériaux de toute sorte, des maquettes, une salle à manger et des toilettes pour les travailleurs, le tout très bien éclairé.

Nous montons un nouvel escalier en tire-bouchon vers la flèche à la croisée ou transept où il y a trois cloches. Enfin, un dernier escalier à 68 mètres au-dessus du sol où nous avons une vue panoramique sur la ville de Cologne.

Après être revenus sur nos pas vers le grenier de la cathédrale, nous retournons au niveau zéro mètres avec l’ascenseur des travailleurs haute de 45 mètres.

Nous sommes de retour au bateau à 17h40.

Demain, Kinderdijk et les Pays-Bas.