Vendredi le 23 mai 2014

Le vendredi 23 mai 2014

Ce matin, le déjeuner est tardif puisque Francine, gardienne et employée du château débute un peu plus tard. À 9h30, nous entamons le voyage vers Verdun, une région qui a été le théâtre de beaucoup de destruction et de souffrances lors de la guerre de 14-18. En banlieue, nous nous arrêtons dans un cimetière militaire ou plus de 4500 croix, parfaitement alignées, jonchent le terrain. Plus loin, nous visitons la Citadelle à bord d’un petit train électrique. C’est un ouvrage de fortification souterrain où on retrouve 7 kilomètres de galeries qui permettait d’abriter 50 000 hommes. Excellente présentation. Un détail intéressant : c’est là que le projet du soldat inconnu a été imaginé. Il s’agissait de prendre les restes d’un soldat français tombé au champ d’honneur, dont l’identité resterait inconnue, et les inhumer sous l’Arc de Triomphe à Paris.

À l’office du tourisme, nous trouvons des renseignements au sujet des sites à visiter et du stationnement gratuit. Là débute le tour à pied où nous verrons successivement, le monument aux morts et aux enfants de Verdun, la porte St-Paul, le monument à la Victoire, la porte Châtel et la cathédrale Notre-Dame. Cette dernière présente un imposant baldaquin supporté par des colonnes torsadées.

Pour le dîner, nous revenons aux abords du quai de Londres où nous dégustons un «croque Normand». Différent et délicieux.

Plus loin, nous nous dirigeons en voiture vers les champs de bataille à Douaumont, où nous visitons l’ossuaire et sa tour (46 mètres et 233 marches), le village détruit (un boisé parsemé de plusieurs centaines de cratères de bombes) et la Tranchée des Baïonnettes. L’ossuaire est une nécropole nationale qui abrite les restes de 130 000 soldats inconnus de toutes nationalités. En face, sur un parterre verdoyant, 16 142 tombes de soldats français identifiés et 592 tombes de soldats musulmans. C’est émouvant.

À Metz, installation et souper sur la place du Quartier. 145 kilomètres et dodo à 22h30.