Jeudi le 22 mai 2014

Le jeudi 22 mai 2014

Nous quittons Chaumont à 8h30 en direction de Wassy. En route, nous croisons le viaduc qui enjambe la vallée de la Suize. Long de 654 m, haut de 52m, il comporte 52 arches de 3 trois étages. Cela nous rappelle celui de Ségovia en Espagne. À Wassy, l’église Notre-Dame, contemporaine du 12^e siècle, est l’une des plus belles églises de style roman fortifié de Champagne. C’est là que se déclenchèrent les guerres de Religions en 1562. Les verrières sont superbes.

Plus loin, à St-Dizier et plus précisément à l’Office de tourisme, nous recueillons un plan de ville montrant les principaux attraits touristiques. C’est sous les murs de fortifications que nous entamons une grande randonnée. Pause-café oblige… «Au 24 bis». L’église Notre-Dame-de-l’Assomption construite en 1202, incendiée en 1775 fut reconstruite. Tout près, quelques maisons à pan de bois épargnées par l’incendie de 1775 nous rappellent celles de Troyes. Enfin, le musée St-Dizier nous fait découvrir les vestiges archéologiques de la région et les trésors mérovingiens de l’époque.

De retour sur la route, nous nous arrêtons en banlieue au «Buffalo Grill» avant de poursuivre notre chemin en direction du château à Hattonchâtel.

À 14h30, nous garons la voiture à l’entrée du château. Une dame nous fait visiter l’intérieur et nous nous installons. Quelques instants plus tard, nous débouchons une bouteille de rouge dans un petit salon situé près de la salle à manger car la pluie tombe drue. Une trentaine de minutes plus tard, nous pouvons partir en excursion dans la petite commune. Entre-autres, nous visitons l’église St-Maur, le cloître, l’école et la mairie. Sur le chemin du retour, monsieur Champagne, un enseignant retraité, accompagné d’un couple français, nous entretient longuement sur ses voyages. Nous regagnons le château pour défaire les valises et nous préparer pour le repas.

Kilométrage… 178 kilomètres.

Ayoye ! Le souper au château… 6 services, un délice. Nous étions seuls dans la grande salle devant le l’énorme foyer. Une soirée de rêve. Il faut le vivre pour le croire.