Samedi le 17 mai 2014

Le samedi 17 mai 2014

En raison du coût et de la disponibilité du stationnement au centre-ville de Reims, nous quittons l’hôtel à pied vers 8h30 en direction de l’arrêt d’autobus. Pour les quatre, l’aller-retour coûte 12 euros; une aubaine! Une vingtaine de minutes plus tard, nous bordons l’autobus en compagnie d’un sympathique chauffeur volubile qui, lorsque nous arrivons à destination, descend de l’autobus pour nous jaser encore un peu malgré le fait que d’autres passagers attendent patiemment à l’intérieur. Quelques instants plus tard, c’est à l’office du tourisme, attenant à la cathédrale, que nous réservons un tour de ville en autobus.

À l’extérieur comme à l’intérieur de la cathédrale, plusieurs adolescents qui semblent être âgé de 12 à 14 ans sont vêtus d’aubes blanches et sont accompagnés de parents sur leur «36». C’est le sacrement de la première communion et plusieurs centaines de personnes s’activent à l’intérieur de la cathédrale dont la construction date du 12^e siècle et qui est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco. Nous avons peu de temps avant le début de la cérémonie pour faire le tour de la nef et du transept, le chœur et le déambulatoire étant interdit aux touristes. Les vitraux et la grande rosace sont des chefs-d’œuvre. C’est une merveille architecturale.

Pendant une heure, l’autobus sillone les rues et boulevards de l’agglomération; entre autres, nous longeons de grands monuments et sites d’intérêt tels que la basilique St-Rémi, la chapelle Foujita, les grandes caves de Mumm, Tattinger et Vranken-Pommery, le palai du Tau, quelques portes dont la porte de Mars, le cryptoportique gallo-romain ainsi que la Place Royale. Au retour, nous trottinons vers la maison Taittinger située à une vingtaine de minutes de marche pour une visite guidée. Là on explique les étapes de fabrication du champagne et nous nous engouffrons jusqu’à 20 mètres de profondeur dans les galeries creusées dans les crayères dont quelques-unes datent de l’époque gallo-romaine. Eh oui, à la fin du tour guidé, nous sommes obligés (?) de déguster un verre de champagne!

Sur le chemin du retour vers la cathédrale, nous nous arrêtons pour casser la croûte dans un restaurant italien. La dame qui nous servait, sûrement la propriétaire, parlait surtout en italien en répétant des bouts de phrase accompagnés de grands gestes. C’était amusant. Elle s’organisait pour «vendre sa salade».

Suite au dîner, nous regagnons l’hôtel en autobus. Cinq minutes pour se rafraîchir et nous partons pour la montagne de Reims en direction de Verzenay. Sur place, nous prenons quelques photos du moulin à vent construit en 1820; il est entouré de centaines d’hectares de vigne. Plus loin, nous garons la voiture pour emprunter un sentier pédestre qui serpente dans la forêt située tout près de Verzy. Là, on retrouve les faux de Verzy, des hêtres tordus dont la forme est soit dû à une mutation génétique ou un virus. La randonnée dure près d’une heure.

Ensuite, nous reprenons la route vers Hautvillers, un charmant village perché situé à une vingtaine de kilomètres. On rapporte que c’est là que le moine Dom Pérignon aurait perfectionné la fabrication du champagne. C’est le temps de la pause et on en profite pour s’attabler à une terrasse pour siroter une bonne bière. Le temps est magnifique et l’ambiance est festive en raison du festival de la BD. Avant de reprendre la route, nous descendons la rue principale afin de croquer quelques photos de ce petit village.

L’après-midi s’achève et nous retournons vers la banlieue de Reims. Quelques instants avant d’arriver à l’hôtel Novotel, nous décidons d’aller prendre le repas au restaurant «Les trois brasseurs». On nous informe que l’établissement ouvre ses portes à 19h. Nous traversons le stationnement pour aller tuer du temps chez Castorama qui est l’équivalent d’un Rona, Réno Dépôt ou Home Depot. Suite au repas, nous sommes heureux de regagner l’hôtel. Aujourd’hui, 102 kilomètres, plusieurs nouvelles expériences, de merveilleux souvenirs et quatre voyageurs heureux.