Mercredi le 27 mars 2013
Un autre départ à 8h. Nous traversons le Chott-el-Jerid (fond désertifié d’un lac salé) sur une distance de 60 kilomètres pour rendre au canyon Midès situé à presque 500 m de la frontière de l’Algérie. On y voit que du sable, du gravier et des cailloux. Les paysages sont spectaculaires. Nous revenons sur nos pas pour atteindre l’oasis de Chebika où on visite les ruines effondrées de l’ancien village et les sources d’eau qui donnent vie aux habitants et sa palmeraie. Plusieurs marches pour monter et descendre éprouvent la cheville à Denis qui reste prudent.
Nous poursuivons la route jusqu’à Douz. En route, c’est le vrai désert, une immensité plane de sable et de gravier, dotée de quelques dunes, sans eau et végétation; les mirages sont visibles ! L’air climatisé (sûrement défectueuse) ne suffit pas à rafraîchir le véhicule, la chaleur est accablante, le temps est très sec et nous buvons de l’eau pour nous mouiller la gorge. C’est une belle expérience.
Nous atteignons Douz vers 13h30. Repas rapide et une saucette dans la piscine de l’hôtel
17h, nous reprenons la route vers Zaafrane où nous allons nous balader en dromadaire sur la bordure nord du Grand Erg Oriental du Sahara (erg = désert de sable). Vêtus d’un djebba et d’un quffiya, on monte les dromadaires qui, au signal du guide, se dressent brusquement sur leurs pattes (arrière, ensuite avant) laissant le cavalier se faire projeter vers l’avant et ensuite vers l’arrière; attention à celui ou celle qui ne se tient pas bien. Pendant une heure, nous déambulons entre les dunes de sable au moment du coucher du soleil (le sable est une poudre fine comme de la farine !!!). Magnifiques photos, silence total; c’est «zensationnel». Retour à l’hôtel, repas, douche, rédaction du blog; dodo 22h20 !
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