Le mercredi 9 mars 2016

Départ de la réception de notre hôtel à 8h15; dans l’autobus, il y a un couple qui a quitté Portimão à 7h! Un bel exemple des retombées de la rentabilité. De là, se poursuit le rassemblement des touristes d’hôtel en hôtel… L’autobus est bondé avec 56 personnes.

Rendu à Faro, on accède la vielle ville par la porte d’origine maure, l’Arco de Vila. Plus loin, on arrive sur la place Largo da Sé où on retrouve les orangers du palais épiscopal et l’église São Francisco, cette dernière que nous visitons. On y retrouve de superbes petites maquettes du chemin de la croix, une particularité qui nous émerveille. À proximité du port, nous prenons le café et deux pastel de nata, des tartelettes à la crème… miam… miam!

Nous atteignons Olhão (Olhion avec l’emphase sur le «ion»), un village de pêche, où il y a une conserverie de thon et de sardine. Là, nous visitons deux marchés, le premier, fruits, légumes, le second, les produits de la mer, et par la suite, la vieille ville et l’église. Le chaud soleil (22˚C) agrémente la pause-santé.

Quelques minutes plus tard, nous filons vers Ayamonte, en traversant la frontière pour nous rendre en territoire espagnol. Nous avons une trentaine de minutes pour effectuer une courte randonnée dans la vieille ville.

De retour en sol portugais, nous atteignons Vila Real de Santo Antonio pour le repas du midi. À la suite du repas, nous déambulons dans les beaux quartiers piétonniers de l’endroit. C’est très joli.

Vers le milieu de l’après-midi, l’autobus s’arrête à Cacela Velha, un village «presque fantôme» où seulement 7 habitants y habitent. Tout est très bien entretenu et c’est le calme plat. Pas une âme en vue. Puisque les portes du cimetière sont ouvertes, nous y accédons pour découvrir que les sépultures sont cordées sur cinq étages. Ici, il faut imaginer des alvéoles en ciment pouvant accueillir les cercueils des défunts. Tout est bien décoré et ornementé et d’une propreté remarquable. Il n’y a pas de pelouse à tondre.

Sur la route du retour, nous passons près d’une intersection ou un hameau nommé Canada. Malheureusement, on ne peut faire le détour d’un demi-kilomètre.

Tavira, nous nous rendons au vieux pont romain pour prendre quelques photos, nous grimpons les ruelles inclinées pour atteindre les murs du château maure et l’église Santa Maria do Castelo au sommet de la colline. L’histoire raconte que sept chevaliers furent massacrés par les Maures à cet endroit.

Nous sommes de retour à l’appartement à 18h45 pour déposer nos choses avant de descendre dans le vieux quartier historique pour le souper au restaurant Tasca d’Alkhaz.