vendredi 1 novembre 2019

Épilogue - Bretagne


Épilogue

 

Du lundi 17 septembre au mardi 8 octobre 2019, nous avons visité la Bretagne. Les nombreuses visites à l’horaire avaient pour but de découvrir cette ancienne province aux origines celtes et plus précisément la terre ancestrale de quelques-uns de nos aïeux. Ainsi, nous avons effectué une soixantaine de visites orientées sur l’art, la culture, l’histoire, l’architecture et les sites naturels de cette région de l’Hexagone. Ici, il faut préciser que la durée des visites étaient variables. Par exemple, se rendre à un menhir, en faire le tour, lire les panneaux d’explications et prendre quelques photos pouvaient prendre quelques minutes alors que visiter un musée ou une ville médiévale pouvaient s’échelonner sur quelques heures.
 

Ce territoire est caractérisé par une histoire riche et mouvementée, une grande variété de paysages ainsi qu’une exceptionnelle richesse patrimoniale et culturelle. En fait, pour nous, le charme des anciennes maisons bretonnes (habitations longères) avec la prédominance de la pierre, les toitures en ardoise ou de tuiles, c’est ce qui ressemble le plus à la basse ville de Québec. Pour les Canadiens-français, voyager dans cette partie de la France, c’est une façon très efficace de revisiter l’époque de leurs ancêtres. Or, avant le 17e siècle, plusieurs sites permettent aux visiteurs de revoir leurs connaissances historiques au sujet des époques du Moyen Âge, des invasions normandes, de l’occupation romaine, des peuples celtes et de la civilisation mégalithique.     
 
Notre aventure a débuté avec le TGV entre Paris CDG et Rennes. Grâce à l’application de la SNCF, le train a atteint des pointes de 300 km/h à quelques occasions. C’était excitant! À Rennes, nous récupérons la voiture de location, une Peugeot 508. Là, débute l’apprentissage de toutes les fonctions de cette voiture qui se conduit bien sauf qu’à deux occasions, un peu plus que cinq centimètres séparaient les murs de pierre des habitations des miroirs latéraux de la voiture alors que nous suivions la route prescrite par le GPS. Ainsi, la morale de cette histoire, en France, conduire une voiture plus petite a ses avantages.

 

Ce qui suit, quelques statistiques : nous estimons avoir emprunté plus de 560 ronds-points (38 pour une seule journée), foulé 200 000 pas (160 km… selon le Fitbit à Suzanne), parcouru 2673 km en voiture, visité 60 sites (dont 11 sites mégalithiques, 23 églises, 7 châteaux, moulins à vent, phare…).
 
Il est primordial de rappeler que l’utilisation du GPS nous as permis d’atteindre rapidement les sites à visiter à condition d’avoir précisé une adresse civique. Dans plusieurs cas, il fallait enregistrer l’adresse d’un lieu à proximité. Nous avons appris sur le tas. Il y a une seule ombre au tableau. Les limites de vitesse varient constamment sur de courtes distances, voire de très courtes distances, et il faut être toujours aux aguets.
 
Les sites les plus mémorables sont les nombreux sites mégalithiques (menhir, dolmen, tumulus, cairn, cromlech), les tronçons de routes tertiaires (les raccourcis du GPS), le village gaulois à Pleumeur-Bodou, la grotte du diable, le pont habité de Rohan, les musées à Dinan et à Brest, la vallée des Saints, les maisons à colombages (à pans de bois), les halles, les villes closes ou fortifiées, les villages médiévaux (Vitré, Dinan, Saint-Malo, Moncontour, Landerneau, Quimper, Concarneau, Rochefort-en-Terre, Vannes, La Roche-Bernard, Guérande), et les caps et littoraux rocheux.

 

Une parenthèse pour expliquer pourquoi nous avons visité plusieurs sites mégalithiques. Pour avoir visité les pyramides d’Égypte et Stonehenge, nous sommes constamment émerveillés par les prouesses techniques humaines pour construire et ériger de telles structures entre un à cinq millénaires avant notre ère. Ça dépasse l’entendement quand on considère qu’avec la technologie actuelle les humains pourraient difficilement dupliquer certaines de ces structures.
 
Notre accent a été remarqué à plusieurs reprises sauf qu’on nous identifiait comme Québécois. Ainsi, nous avons profité de ces occasions pour préciser que nous étions des Franco-Ontariens de la province voisine.
 
Nous nous sommes aventurés en essayant de nouveaux mets comme la seiche, les andouillettes, les nombreux types de crêpes bretonnes, le saint-pierre, la liqueur de gentiane et la bière rouge. Au sujet des épiceries de grande surface, la variété de produits et aliments disponibles est hallucinante ce qui justifie la réputation gastronomique de la France.

 

Malgré tous nos efforts, nous nous sommes butés à certains sites fermés à cause de la pause du midi, d’un jour de congé ou la fin de saison touristique. En raison du temps de l’année, nous avions prévu cette situation et nous avions organisé nos visites en conséquence quitte à surcharger l’horaire et le nombre de sites à visiter.

 

De tous les sites que nous avons visités (… et nous ne les avons malheureusement pas tous vus), voici nos coups de cœur :  

- les plus beau menhir : Champ-Dolent, Locmariaquer

- le plus dolmen : Roche-aux-Fées

- le plus beau cairn/tumulus : Barnenez

- le plus beau cromlech et les plus beaux alignements : Carnac

- les plus belles églises : Saint-Ouen à Iffs, Guimiliau, Sainte-Anne-d’Auray

- les plus beaux villages : Rochefort-en-Terre, Locronan, Montcontour

- les plus belles villes closes : Concarneau, Saint-Malo, Guérande

- les plus belles halles : Questembert

- les plus beaux caps : la Pointe du Raz, la Pointe-du-Pen-Hir,

- les plus beaux châteaux : Dinan, Vitré (extérieur, non-visité)

- le plus beau moulin à vent : Ploubezre

- le plus beau phare : Ploumanac’h

- les plus beaux musées : Brest (Musée national de la Marine) et Nantes (Château des Ducs de Bretagne)

- le plus beau jardin : Nantes (Jardin des Plantes).

 

En guise de conclusion, nous avons effectué un voyage mémorable agrémenté de nombreuses découvertes. Nous revenons grandis de cette expérience. Si les voyages forment la jeunesse en rendant les jeunes plus intelligents et plus tolérants, ils agrémentent la vieillesse en permettant de redécouvrir le monde sans contrainte de temps, et ce, selon différentes thématiques.